VOTRE PROJET EN 3D

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Nos infographistes parviennent à modéliser décors ou spectacles de manière très réaliste. Sauriez-vous différencier réalité et synthèse ! 
Sébastien Loss, infographiste pour Crystal Group depuis 10 ans, nous dévoile sa manière de travailler.

Comment démarre un projet ?

Généralement, je pars d’une idée soumise par un client, d’une discussion avec Michel Amann ou avec les responsables des différents pôles, d’un croquis ou d’images d’inspiration. Ensuite, tout se passe sur mon ordinateur et mon logiciel de modélisation.
Il arrive ensuite que je me déplace sur les événements afin de pouvoir peaufiner certains détails par rapport aux conditions réelles du show.

Quel logiciel utilisez-vous ?

J’apprécie particulièrement les logiciels en open source qui permettent de belles évolutions au fil du temps et de profiter d’une communauté de passionnés. C’est pourquoi j’ai choisi, dès le début, de travailler sur Blender. Les évolutions de ce logiciel sont constantes. 
En ce moment par exemple, une grosse évolution, voire révolution, nous permet de travailler directement sur les rendus. Plus besoin d’attendre que l’ordinateur mouline pour rendre une ombre ou une lumière, les choses se mettent en place au fur et à mesure. Une nouvelle façon de travailler que je suis en train d’expérimenter !

Vous devez toujours vous tenir informé des évolutions ?

Bien sûr ! Et me remettre en question également mais cela ne me dérange pas : cela fait partie de moi. Et de mon côté geek certainement !
D’un autre côté, plus je pratique et plus je peux me concentrer sur cette tendance à l’innovation car la connaissance du logiciel devient une habitude. Je me suis construit une bibliothèque d’objets, d’effets ou de textures que je peux réutiliser selon les projets. 

Jusqu’où pouvez-vous allez dans les rendus ?

Aujourd’hui, grâce à l’évolution de la technologie et surtout des logiciels de 3D, nous parvenons à d’excellents résultats qui permettent véritablement de se projeter dans le projet. Les clients sont généralement impressionnés par la ressemblance entre le rendu et la réalité. 

Même les shows multimédias peuvent profiter d’un rendu sur les effets d’eau, de lumières, de flammes, le tout sur la musique qui sera choisie. Il est possible de rendre la texture de l’eau, des drapés, des matières, de manière très impressionnante. Il faut, évidemment, posséder une assez grande puissance de calcul sur sa machine mais l’évolution permet, pour une même puissance, de modéliser de plus en plus dans les détails.